LE CONTE COMME PONT DE RENCONTRE

Le conte, de l’oral à l’écrit puis de l’écrit à l’oral – Un langage qui rassemble et questionne.


L’écriture, la mise en espace et la création d’un spectacle avec un groupe de jeunes des Tarterêts, dans le cadre du projet de jumelage entre l’Etablissement Public Culturel /musée du Quai Branly et la Zone Sécurité Prioritaire des Tarterêts à Corbeil-Essonnes.

Utiliser le conte et la littérature orale comme support pour sensibiliser les jeunes à la langue française, enrichir leur vocabulaire à partir d’une forme artistique universelle. Partager autour des différences et des cultures pour rassembler, car tout conte puise dans l’universel et se retrouve partout sous une forme différente. Découvrir des cultures et questionner ce qui nous entoure et les relations humaines (égalité homme / femme, la famille, le travail, le courage, l’environnement, la tolérance, le pouvoir, etc.).

Stéphane Bapou, (médiateur du Théâtre de Corbeil) m’a fait découvrir le quartier des Tarterêts (que je ne connaissais pas jusque là), il m’a exposé les enjeux, les difficultés de la vie des gens, les qualités de vie ici, les attentes des jeunes et des moins jeunes. Il m’a fait part du passé et le changement urbain du quartier, les espoirs du futur, le rapport entre les autres quartiers, et le centre ville. Il m’a exposé la violence qui peut être générer, comme l’entraide et le savoir vivre ensemble, les multiples projets, étudiants, et artistes qui ont vu le jour ici dans les Tarterêts.

Le monde associatif, les rencontres avec les équipes d’animateurs et d’éducateurs. (la régie du quartier, maison d’associations, la MJC des Tarterêts, Lycée Doisneau, la maison des jeunes de la Rive Droite) J’ai constaté une grande envie, une demande de leur part de construire des projets sur le long terme. J’ai aussi observé et été surpris du grand intérêt pour le théâtre (écriture, mise en scène, jeu).

J’ai rencontré des jeunes d’une grande curiosité, intéressés-intéressants, volontaires, désireux d’apprendre et d’aller en avant, pleins d’espoir de changer leurs réalités. Mais aussi une jeunesse perdue, sensible, dans un mal être, anxieuse, avec un manque de confiance en soi et envers la société. 

L’écriture

Nous avons commencé à se raconter des histoires, des souvenirs, des rêves ! Ils ont improvisé sur des thèmes choisis. Nous avons continué à faire cet aller-retour : improviser et raconter des récits de vie. 

Puis ils ont commencé à écrire leurs récits, leurs histoires, leurs improvisations. 

Après cette élaboration d’écriture chacun a choisi une histoire, un récit, ou un monologue. 

Ensemble nous avons décidé de développer l’histoire de « Boubakar » et d’en faire une pièce. L’évolution de l’écriture s’est poursuivi à travers la scène.

La mise en scène

Une fois que les scènes ont été préparé et que les jeunes se les sont appropriés, nous avons commencé à les mettre en scène. Construire à partir des monologues, des récits, des scènes et en faire une pièce. Nous avons commencé à construire la pièce. En utilisant aussi corps, mouvements, déplacements, musiques, danses et chants. La mise en scène se fait ensemble, avec les jeunes ! 

La fréquentation ; un groupe de 20 jeunes avec une tranche d’âges de 11 à 20 ans.

Boubakar, made in France le 27 Janvier 2018 ainsi qu’une exposition faite avec les photos des enfants (par le photographe Diembi Makabi).

Adresse siège social

Maison des associations
15 avenue de Strathkelvin Corbeil-Essonnes 91100

Adresse postale

43 chemin du Plessis
91350 Grigny

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