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Compagnie Liria actuellement en résidence au Théâtre de Corbeil-Essonnes, associée au TAG (Théâtre à Grigny)

Depuis 2017, l’ancrage territorial de la compagnie Liria a permis l’émergence de nouveaux partenariats et l’affluence croissante des activités : création/diffusion, projets de territoire et festivals. Au fil des projets de la Cie, on voit se former des ponts et des correspondances : intégrer les récits de vie dans la création, partir d’une thématique d’un spectacle pour partir à la rencontre des publics oubliés, consolider le lien avec les artistes sur le long terme, faire se rencontrer les différents publics et favoriser l’intégration dans un projet commun. Les légendes albanaises qui ont marqué l’enfance de Simon Pitaqaj répondent aux questionnements auxquels il fait face aujourd’hui. Les contes s’invitent dans les cités, les mots et l’argot se mêlent aux « grands textes » pour créer de nouvelles œuvres… La scène devient un lieu de rencontre improbable, qui appartient autant à l’auteur-metteur en scène, qu’à l’acteur et au spectateur.

L’activité de la cie, dans sa multitude, forme un ensemble : chaque projet est singulier mais possède des passerelles entre tous : l’oralité et le corps. La cie Liria s’interroge sur l’Humain et le monde, sur comment s’adapter à un renouvellement perpétuel des mentalités et de notre quotidien : transformation des quartiers, mutations de nos sociétés ; sur notre propre place dans le monde : comment nous voyons-nous et comment sommes-nous perçus par les autres ? Des réflexions contemporaines qui inspirent les récits de vie des projets de territoires, qui insufflent un élan nouveau à la création de Simon Pitaqaj. Ce théâtre ne prétend pas offrir des solutions, mais offre des pistes à tâtons, comme autant de voies possibles pour interpréter nos grandes interrogations sur le monde.

Les créations sont issues du travail de territoire comme Les Mamans Courages, Boubacar made in France, Les papas sont-ils courageux, La parole rêvée des femmes, La beauté du souvenir. Elles en sont le prolongement. Le travail de Simon Pitaqaj se nourrit des rencontres, se construit à partir des témoignages récoltés. Ses textes entrelacent littérature, légendes et poèmes. Tout ce travail de territoire fait écho à son écriture. Sans ça, il n’aurait pas écrit : Nous les petits enfants de Tito, P’tit Jean le Géant (tous deux lauréats Artcena) Le Prince, Vaki Kosovar, Hey Le coq ou bien Le rêve d’un homme ridicule. C’est dans cette veine que Simon Pitaqaj poursuit son travail d’écriture et de plateau. Plusieurs créations, dont L’homme transit, sont en chantier.

Pour en savoir plus…

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