
« Je suis un homme malade, un homme méchant, un homme repoussoir ! »
D’après : Les carnets du sous-sol de Dostoïesvki
Mise en scène et jeu : Simon Pitaqaj
Travail corporel : Cinzia Menga
Regard extérieur : Claude Maurice Baille, Mathilde Bost
Scénographie : Simon Pitaqaj
Construction d’objets : Yoann Cottet
Création de lumières : Flore Marvaud
Régisseur : Ali Haddar, Cédric Lasne
Création 2011
Résumé
Petit fonctionnaire noyé dans la foule, L’Homme du Sous-Sol s’élève dans un intense monologue plein d’autodérision contre ses semblables. Il interpelle des personnages imaginaires, critique ceux qui vivent pleinement leur vie contrairement à lui, spectateur de sa propre existence reclus dans un une cave, empêtré dans ses pensées et ses remords et trouvant dans la connaissance mille raisons de ne pas agir. Il ne supporte plus ni de vivre avec les autres, ni sans eux. Pétri de contradictions, son mal-être témoigne de notre incapacité à nous libérer de nos pensées et être pleinement acteur de sa vie.
« Je suis un homme malade » nous dit-il, mais est-ce bien lui qui est malade, ou la société dans laquelle il évolue ? L’homme du sous-sol nous dit ce qu’il pense haut et fort. Il se pose et nous pose des questions. Qu’est-ce qu’agir aujourd’hui ? Sommes-nous libres ? « Je suis un homme malade » : l’homme du sous-sol, ce n’est pas lui qui est malade, mais la société dans laquelle il évolue.
La Presse
« Simon Pitaqaj, l’homme qui incarne « l’homme du sous-sol » apparait devant nous. Habillé de façon singulière, il s’avance en fixant chacun de nous dans les yeux, avec un acharnement et aigreur. Par ailleurs, sa lucidité laisse entendre que ce n’est pas qu’un pauvre saugrenu ou une victime de la vie moderne, qui essaie tant bien que mal d’entraîner ces personnages dans un délire altéré et insensé. On ressent à travers sa posture et son regard maintenu une sorte de recherche, d’appel, de quête d’absolu, de compréhension ou d’appel au secours ». Linda Meghara, La Coulisse
Il est vrai que cette adaptation de Dostoïevski relève autant de la véritable performance artistique que du théâtre au sens classique du terme. Simon Pitaqaj ne donne pas à voir une jolie représentation, il incarne physiquement le narrateur qui a choisi de vivre à l’écart du monde, enfermé dans ce sous-sole noir comme dans l’intimité de sa conscience, et qui souffre de cet isolement autant qu’il s’en enorgueillit. Frédéric Manzini, Reg’Arts
« Aimant depuis longtemps Les Carnets du sous-sol, j’ai été très heureux d’assister à une incarnation aussi réussie de ce monstre littéraire. Parmi les fulgurantes réussites du spectacle, celles auxquelles l’on n’aurait jamais pensé, mais qui paraissent évidentes quand on les voit, figurent la manière dont l’espace est construit, mais aussi détruit.
Les interactions avec les spectateurs sont aussi très efficaces. Une fois que l’on se trouve enfermé au sous-sol, les Carnets prennent une teinte sombre et plus baroque. Le texte vit efficacement : les intermèdes dansés ou musicaux lui donnent une teinte slave ou balkanique qui lui va très bien. » Jean-Baptiste Evette




















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