
Au fil des spectacles…
La compagnie Liria
Un répertoire original qui tisse trame humaine et chaîne théâtrale Catherine Robert, journal La Terrasse
Après la création de Nous, les petits enfants de Tito en 2017, Le Pont, d’après Ismaël Kadaré, en 2018, Le Rêve d’un homme ridicule, en 2020, et Le Prince, librement inspirés de Dostoïevski en 2021, la compagnie Liria continue sa route avec P’tit Jean le Géant et le conte musical jeune public Hey le coq. Catherine Robert, journal La Terrasse
Elle mène également des ateliers d’écriture et théâtre : La Parole rêvée des femmes et La Beauté du souvenir. Catherine Robert, journal La Terrasse
Ces ateliers tendent à améliorer l’estime et la confiance en soi et développer des relations avec les autres. Inter CVS 91, Overblog
P’tit Jean Le Géant
« P’tit Jean le Géant met le projecteur sur l’histoire d’un criminel de guerre, impuni, qui a fui son pays pour espérer vivre ailleurs. L’artiste se penche sur la complexité des hommes capables de beauté et de monstruosité » Aurore Jesset, SUGGEST’ARTS
« Simon Pitaqaj ne se complaît pas dans le récit de l’horreur. Par un habile usage de la distanciation, par un art consommé de l’ellipse et de la rupture de ton, par un savant dosage entre commentaire et incarnation, il dit l’innommable sans jamais s’en délecter, sans jamais en ricaner, sans jamais l’excuser. » Catherine Robert, journal La Terrasse
« Un geste théâtral fort, nourri de l’expérience d’un homme autant que d’un fond culturel immuable, avec les moyens modestes des conteurs d’histoires pour faire partager émotions et réflexions sur la violence de certains hommes, celle des petits qui se prennent pour des grands. » Louis Juziot, blog Hottello
La parole rêvée des femmes
« Ce samedi 30 novembre à 16h, « La parole rêvée des femmes » sera présenté au cœur Marly du Louvre. Ce projet, né de l’élan créatif et humanitaire des mamans de Corbeil-Essonnes, met en lumière des récits souvent tus : ceux de femmes isolées, parfois victimes de violences, mais habitées par une force et une résilience extraordinaires. » Nadir Dendoune, Le courrier de l’Atlas
Le Prince
Le Prince est une plongée dans la conscience de l’enfance, une traversée en forme de quête qui se confronte aux douleurs et aux manques. Avec cette adaptation, Simon Pitaqaj ausculte les relations filiales, ou plutôt ce qui au cœur de ces relations blesse et fait défaut, quand on est un sans-famille, un bâtard, un perturbateur. Agnès Santi, La Terrasse
Ces vies parallèles à plus d’un siècle de distance s’éclairent l’une l’autre. Elles rendent proches les tourments d’Arkadi, la naissance de la tentation de l’argent facile qui traverse aussi l’esprit de Moussa, et jettent les bases d’une amitié hors-temps qui aide à traverser ces abîmes de solitude.[…] Ce Prince qui n’a pas grandi dans le bonheur confesse un « je » moderne, piquant et sensible, se posant en conquérant et non plus en vaincu, tendu par cet appétit de domination fondé sur l’argent qui lui donnera tout, c’est-à-dire le pouvoir et le droit de mépriser. Ni avarice ni cupidité, Arkadi veut s’enrichir pour venger son enfance blessée et être enfin libre, fier et indépendant. Véronique Hotte, Blog Hottello
Barak’Théâtre
La compagnie Liria, dirigée par Simon Pitaqaj, lance la deuxième édition du festival Barak’théâtre dans les parcs des quartiers de Corbeil-Essonnes. Un théâtre en bois, des ateliers, des spectacles, des rencontres et des échanges. Catherine Robert, journal La Terrasse
Le rêve d’un homme ridicule
Davantage qu’une simple adaptation, Simon Pitaqaj propose une audacieuse amplification, un dépliement du conte qu’il nourrit de textes personnels et de courts extraits des Frères Karamazov ou du Dictateur de Chaplin, avec le soutien d’une équipe d’exception : Denis Lavant pour qui semble avoir été écrit le rôle central, Arben Bajraktaraj, Santana Susnja, Valéria Dafarra, Jeanne Guillon-Verne, Gaëtan Poubangui, Séraphin Rousseau, tous engagés de corps et d’âme dans le projet. Jean-Baptiste Evette, écrivain
Sous la direction de Simon Pitaqaj, Denis Lavant interprète le rôle central du Rêve d’un homme ridicule. Une adaptation pour la scène de la nouvelle de Fédor Dostoïevski qui croise ce texte avec des extraits de L’Idiot, des Frères Karamazov et du Dictateur de Charlie Chaplin. Manuel Piolat Soleymat, journal La Terrasse
Simon Pitaqaj a voulu saisir toute la dimension métaphysique de Dostoïevski qui s’est toujours intéressée à des questions essentielles : « Qu’est-ce que le libre-arbitre pour l’homme ? Quel choix est-il capable de faire pour sa propre vie ? ». Cet auteur métaphysique ne cesse d’en revenir à la condition humaine pour mieux la décrypter, la comprendre et l’écrire. Le Rêve d’un Homme ridicule entend interroger le spectateur sur ces prophéties de mondes meilleurs. Bruno Chiron, Bla Bla Blog
L’adaptation est efficace ; il y a un souffle, c’est indéniable. Il y a surtout les comédiens, tous très bons, la mise en scène brillante et l’incroyable interprétation de Denis Lavant, qui porte toute la pièce sur ses épaules. Gérard Noël, blog Regarts
Scène ouverte – Prolonger l’été – du 26 septembre 2022. Thibaut Marion, RadioCampus
Le pont
Tout le charme du spectacle vient du contraste entre le phrasé fluide, régulier et comme magnétique de Redjep Mitrovitsa (le moine) marchant à pas comptés dans une robe qui n’est pas d’église (costume de Vjolica Bega) et le parlé plus heurté, la démarche plus saccadée d’Arben Bajraktaraj (le glaneur). Le tout, épisodiquement, sous le regard comme absent de l’emmurée (Cinzia Menga). On est là dans un théâtre qui délaisse le temps présent pour remonter aux origines. Jean-Pierre Thibaudat, Le club de Mediapart
Fruit d’un travail approfondi, creusé à la pointe sèche et recreusé à travers une série de lectures publiques mises en espace, Le Pont, déploie sur un échiquier rigoureux la chorégraphie d’une légende ancienne, ressuscitée puis dévoyée, et finalement hissée aux dimensions du mythe par ces diverses mutations. Servis par trois comédiens d’exception, Redjep Mitrovitsa, Arben Bajraktaraj et Cinzia Menga, le texte et la mise en scène déploient le drame et sculptent l’espace du sacrifice, autour d’une paradoxale et impressionnante présence-absence de la victime. Jean-Baptiste Evette
Deux hommes se font face. D’un côté le Moine, qui connaît les antiques légendes ; de l’autre le Glaneur, qui veut les utiliser. Redjep Mitrovitsa et Arben Bajraktaraj les interprètent avec une intensité exceptionnelle, modulant de la voix et du souffle chaque étape de ce dialogue dense qui a des allures de combat chorégraphié. Entre les deux, Cinzia Menga incarne, par sa présence hypnotique, la femme emmurée dans le pont, le corps des suppliciés par l’Histoire et la tendresse qui doit demeurer comme espoir. Le conflit est entre ceux qui considèrent la parole comme un baume et ceux pour lesquels elle est une arme. En disant à nouveau la légende du pont, Simon Pitaqaj et ses flamboyants comédiens paient la dette des serments oubliés. Le théâtre la répète pour qu’enfin l’Histoire cesse de la réclamer. Simon Pitaqaj, avec ce diamant noir théâtral, ne fait pas seulement œuvre d’orfèvre mythologue : il fait de la scène l’espace pacifique de la parole réconciliatrice. Catherine Robert, journal La Terrasse
Pour incarner ce texte tout en métaphores, où la langue se savoure comme le pays, deux grands acteurs, Arben Bajraktaraj, et Redjep Mitrovitsa, qui interpréta un Hamlet inoubliable à la Comédie-Française et laissa Avignon le souffle court après sa performance dans le Journal de Vaslav Nijinski, en 1994. (Voir Un travail d’art inouï, Jean-Pierre Leonardini : https://www.humanite.fr/node/84500). A leurs côtés, la comédienne et chorégraphe Cinzia Menga. Ensemble ils donnent corps et voix à cette légende cruelle et flamboyante qui nous touche et nous subjugue. Marina Da Silva, L’Humanité
Simon Pitaqaj adapte et met en scène le roman Le pont aux trois arches d’Ismail Kadaré, qui entrelace dans l’Albanie du Moyen Age légendes archaïques et bouleversements historiques. Avec deux excellents comédiens : Redjep Mitrovitsa et Arben Bajraktaraj. Agnès Santi, journal La Terrasse
Le pont est une métaphore du chemin vers le salut, le symbole d’une initiation, une transition entre deux moments intérieurs, du côté où l’on est jusqu’au lieu de l’interdit ou du mystère à découvrir puisque le pont est destiné au passage, à l’ouverture, à l’autre, et au monde dans une digne circulation existentielle. Pour interpréter les deux camps ennemis qui s’opposent, dans un premier temps, et pour lesquels il faudra bien, avec le temps encore, passer outre les différences, deux acteurs s’affrontent d’un bout du pont à l’autre, deux belles figures de la scène. Arben Bajraktaraj, visage de guerrier expressif et taillé dans le roc, verbe heurté, incarne le Glaneur de légendes et d’épopées, le collecteur d’images culturelles populaires. De l’autre côté de la rive, se tient le Moine sage et éloquent, Redjep Mitrovitsa, à la diction au beau rythme ample, prêt à l’envol, limpide comme un cours d’eau. Une lecture entêtante dont les images poétiques gagnent l’attention et les cœurs. Véronique Hotte – Blog Hottello
Lire, lire et transmettre de façon envoûtante l’histoire de ce pont ; c’est le pari du metteur en scène, relevé avec brio par ces deux acteurs Redjep Mitrovitsa et Arben Bajraktaraj. Le premier est moine, le second est glaneur d’histoires. L’un est l’image d’une sagesse torturée, l’autre plus ambigu, ne cesse de prendre des détours et attend avec impatience que le pont soit construit pour inventer de nouvelles légendes, audibles par tous. Un corps lumineux et un corps sombre, tous deux traités avec la même austérité, et parfois le son d’une cloche, un gong qui vient déchirer le tissu de l’histoire, et nous voilà ailleurs. Marion Guilloux, Le Souffleur
Nous, les petits-enfants de Tito
Le spectacle écrit et magistralement interprété par Simon Pitaqaj est une des meilleures analyses politiques du moment. Sans pathos, sans appel à la pitié, sans vulgarité lacrymale, sans indécence et sans compromis, l’homme de théâtre dit ce qu’il sait. Il offre l’occasion d’une salvatrice et lucide leçon d’histoire contemporaine à tous ceux qui préfèrent l’ignorance ou le fantasme. Catherine Robert, journal La Terrasse
L’histoire d’une promesse qu’un papa a voulu tenir envers son fils : l’emmener en France. Et qu’il grandisse là-bas, et qu’il découvre peut-être qu’ici n’est pas mieux qu’ailleurs. Marion Guilloux, Le Souffleur
La force du texte de Simon Pitaqaj tient à sa forme brute et sans pathos. Un soliloque à bout de souffle, pour ne rien oublier. Il vient ici pour nous raconter une histoire, et nous repartirons avec ou pas, mais il a des choses à nous dire. C’est aujourd’hui à nous, lecteurs et spectateurs de savoir les décrypter. Marion Guilloux, Le courrier des Balkans
Au-delà des complexités de la vie, Simon Pitaqaj a conquis en chevalier valeureux et contemporain sa vérité existentielle, dépassant la seule frontière des apparences. Véronique Hotte – Blog Hottello
L’homme du sous-sol
… L’autre journal d’un fou, donc, pas celui de Gogol mais du Dostoïevski. Pitaqaj en renverse la convention de base comme un gant : d’un journal intime faussement construit comme l’entretien qu’un tel misanthrope ne donnerait jamais à personne, il tire une confidence théâtrale d’abord chaleureuse, les yeux dans les yeux, qui finit par glisser vers la performance… Le devoir, Alexandre Cadieux, Montréal, Canada.
La vieille guerre
Simon Pitaqaj compose un spectacle de fièvre, de sang et de boue. Si la légende que racontent les trépassés fascine par sa violence, les comédiens ne se complaisent jamais dans l’horreur. La distance, l’humour, le va-et-vient chronologique rappellent constamment que la guerre est une folie. Catherine Robert, journal La Terrasse
Un voyage dans un rêve vaporeux et étrange, voilà une belle description du spectacle La Vieille Guerre : Bataille du Kosovo 1389. De nombreuses recherches ont été faites, des explications ont été tentées et pourtant, on en reste toujours indécis et l’on ne sait toujours pas vraiment où, comment et pourquoi tout cela a démarré. Est-ce pour la terre, la religion, une femme ? Tout ce que l’on en retient – que nous fait vivre magistralement la troupe de Liria Théâtre à travers cette pièce – c’est que les querelles d’antan ne sont pas près de s’arrêter… Cyriel Tardivel, Théâtrothèque
Les sœurs siamuses
Décapant, dérangeant, étonnant…
Les émigrés
Un duo humain du vingt-et-unième siècle, révélateur de la problématique de l’esclavage et de l’immigration tandis que la fête des nantis au-dessus de la cave bat son plein en effluves impudiques. Un spectacle d’aujourd’hui. Véronique Hotte, journal La Terrasse.
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